Après la fuite...(Pv Findy^^)

L’éclat vif d’une lame argenté. Le bruissement furtif du tissu. Le choc sourd du corps qui tombe sur le sol. Autour du cadavre ? Personne. Déjà, l’ombre à disparut sur les toits.

Elimirë. Ville de haine, ville de mort. Paradis des assassins.

Mais qui aurai put faire le lien entre le mort et l’adolescente qui marchait maintenant quelques rues plus loin ? Certes, ceux qui avaient l’habitude de faire régler leur compte de manière radicale par des intermédiaires auraient peut-être reconnu les yeux de glaces. Mais ils étaient invisibles sous la capuche. Non, il n’y avait rien de dangereux dans cette fille. C’était juste une proie facile. Incapable de se défendre, et portant sur elle une bourse bien garnie.
C’est cette certitude qui avait coûté la vie au brigand.

Qu’est-ce qui avait bien put amener la jeune meurtrière dans cette ville ? Elle n’avait aucune mission en cour et logeait sur les terres Amarae. Mais, là-bas, sa vie était en danger. La princesse la ferait sans doute rechercher. Elle n’en avait pas finit avec elle.
Qu’elle n’ai pas de crainte. C’était réciproque.

Elle n’avait pas oublié sa rencontre avec Finduilas, la dernière fois qu’elle s’était promené dans ce quartier. Mais le général ne lui faisait pas peur.
Elle avait vu pire…

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

D'ailleur, Finduilas était lui aussi là.
Pas loin de la meurtrière.
Mais lui, il avait le droit d'être là.
Il était sur ses terres.
Accoudé contre un mur, il n'avait pas encore remarqué la jeune fille, dont le pas n'était que trop silencieux.
Il ne se trouvait pas dans la même ruelle qu'elle pour l'instant.
Ce qui lui épargnais quelques paroles inutiles.

(dsl pas dinspiration^^)

(Si ça c'est pas du rp...^^
La fin, pas grave si tu comprends pas bien.)

Sur ces terres ? Peut-être. Mais Celebriän avait tout autant le droit d’être présente. Elle était partout chez elle. Partout, mais aussi, d’une certaine façon, nul part. Libre et sans attache. Comme le vent.

Elle plissa les yeux, les fermant presque. Laissant la louve qui sommeillait en elle remonter à la surface. Le vent faisait tourbillonner les odeurs autour d’elle. Quand ses paupières se rouvrirent, elle avait deux certitudes.
Elle n’était pas seule.
Et celui qui l’accompagnait se nommait Finduilas.

L’adolescente serra les poings. Un instant. Puis se détendit à nouveau. Un infime sourire se glissa sur ses lèvres.

Certes, elle n’était pas bien impressionnante, du haut de ses treize années. Pas très grande, maigre. Mais il y avait quelque chose... Peut-être l’éclat sauvage de son regard. La souplesse de ses mouvements. Son silence. Sa froideur. Ses vêtements noirs. Ou l’arme dans sa main, dont le manche de boit mâte s’ornait d’un flot écarlate.
Toujours est-il qu’elle dégageait une aura mystérieuse. Couleur danger.

L’ombre se hissa sur un toit. Son flair ne la trompait jamais. Il était tout proche.
Assis à même le sol. Inconscient de la menace qui planait sur lui. Pauvre homme…Hors de question de la sous-estimer. Mais rien n’empêchait de profiter du moment.

Sans quitter son perchoir, elle s’assit. Un bond, un seul, et elle était sur lui. Douce conviction.
Elle laissa glisser son doigt le long du fil de la lame. La douleur ne la fit même pas ciller. Perle rouge sur peau blanche. Joie carnassière. Animal.

La louve esquissa un bâillement. Moqueuse. Son regard glacé ne quittait pas l’homme.
Canin. Félin.
Eternel combat ?
Qu’importe.
A ses yeux, seul restait la proie.
Et le prédateur.

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

Finduilas ne se doutait de rien. Mais il savait que certains Satiris avaient des intentions mauvaise et pouvaient vous tuer pour voler votre argent. Il était donc sur ses gardes.

Mais en venant dans ses ruelles égarées d'Elemire, le général avait un but. Il attendait un brigant qui lui avait rendu un service et qui allait réclamer son argent. Mais apparemment celui-ci ne venait pas. Finduilas détestait attendre.

"Cet idiot n'avait qu'à être à l'heure. Il connait mes principes."

Murmura-t-il pour lui même avant de se détacher du mur et de tourner à la rue la plus proche pour rejoindre le prochain endroit où il devait aller. Il devait s'entretenir avec une personne pour apprendre a un jeune qu'on disait talentueux le métier de guerrier. Finduilas allait placer en ce jeune homme, s'il le trouvait a son goût tout ce qu'il avait apprit avec le temps et l'entrainement. Mais il ne se doutait pas que s'il mourrait aujourd'hui à cause de Célebrian, cela ne serait plus rien.

Humaine. Louve. Humaine.
Celebriän faisait tournoyer entre ses doigts son poignards, pleine de défiance à l'égard du générale. Qui ne l'avait toujours pas remarqué. Voyant qu'il s'éloignait, elle le suivit, légère et silencieuse.
Ombre furtive se glissant sur les toits.

Elle attendit qu'il se glisse dans une impasse. Quand ce fut chose faite, elle détailla les lieux rapidement. Désert. Sombre. Visiblement peu fréquenter en journée. C'était parfait. Un témoin n'était jamais le bienvenue.
Parce qu'elle n'avait pas pour intention de tuer Finduilas. Non. Pas immédiatement. D'abord, il devait souffrire. Longtemps. Kélé n'avait jamais fait ce métier pas plaisir de tuer. Pour elle, c'était une façon de survivre comme une autre. Mais elle voulait se venger et rien ne l'empêcherait de le faire dans les règles de l'arts.
Car oui, faire souffrire, c'était un art. Cruel, certe. Mais un art tout de même.
Et puis, elle avait finit par s'habituer au sang.

La jeune fillle regarda le générale une nouvelle fois, l'espace d'un instant.
Bondir. Se récéptionner avec souplesse. Sans un bruit. Maitriser sa respiration.
Un pas. Deux. Trois.
Un geste du poignet.
La ame aiguisé se retrouva sous la gorge de son ennemi.

"Vous n'être pas bien observateur, générale..."

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

*Sa y est.*

"La louve montre enfin ses crocs" ricana Finduilas.

D'un coup, le corps du général devint couleur sable et s'effondra.
Il avait maintenant la main sur son couteau, qui était lui placé sur la gorge de la Lupulcain.

"Tu n'oublies pas que je pratique la magie....
La substitution est primordiale comme technique à apprendre.
De plus, nous sommes dans des ruelles perdues de la ville.
On s'attend toujours à une attaque..."

Il laissa un silence assez inquiétant avant de faire son choix. Non, il n'avait pa envie de laisser passer son temps inutilement.

"Je n'ai pas envie de te tuer, et encore moins de me battre avec toi.
Ce serait une perte de temps.
Je te propose que nous nous en allions tous les deux.
Mais j'avais espéré que l'on ne se revoit jamais.
Si tu pouvais arranger les choses..."

Maudit général. Elle avait le dessus et voilà qu’elle se trouvait coincé. Décidément, elle enchainait les situations difficiles. Au moins, la dernière lui avait attiré un peu de célébrité. Celle-ci n’avait rien de profitable…Sauf si elle parvenait à se venger.

« Un pacte ? Ne rêve pas trop, Findy. »

Charmant surnom. Déniché à l’instant. Celebriän n’avait jamais été particulièrement moqueuse, mais elle ne résistait pas à ce genre de plaisir.

« Qui ferait confiance à un être comme toi ? Fourbe, sans honneur, le méchant général qui a peur de sa Moman…Limace de Satan, qui plus est, je suppose… »

Les mains gentiment dans le dos. Paumes vers l’ennemi.

« J’espère que tu ne crois pas me faire peur… »

Ce qu’elle pouvait détesté faire ça… Mais ce n’était rien face à ce qu’elle avait découvert la dernière fois…

« Parce que crois moi… »

Aller, Kélé, ravale ton satané honneur…Tout le monde s’en sert…N’essaye pas de sortir du lot, pour une fois…

« J’ai vu nettement pire… »

Deux boules de feu enflèrent dans ses mains. Grandir. A une vitesse folle.
Percutèrent l’armure du général.

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

Finduilas fut surprit.
Il se dégagea immédiatement de son armure avant que le fer ne fonde et ne lui brule la peau.
Il la jeta à terre, ce qui produisit un bruit assez puissant.
Le général n'avait maintenant plus de protection.
Désavantage.
Mais il pouvait maintenant avoir plus de libertées au niveau de son corps.
Avantage.

"Je ne m'appelle pas Findy."

Plus de poignard sur la gorge. Et plus d’armure pour l’ennemi. Bien.
Un point pour elle.
Elle même n’avait jamais envies de porter une protection métallique. De solide vêtements de cuir lui suffisait. Elle avait besoin d’être libre de ses mouvements.

- Comme vous voulez, général.

Elle lui faisait face, désormais. Bras négligemment croisé sur la poitrine. Mais poignard prêt à entré en action.

- Finalement…

Après tout, sa proposition pouvait se révéler bénéfique. Pour elle.

- J’en ai une à te proposé, moi, d’alliance.

Courte pause.

- J’ai eut quelque soucis avec…une personne plutôt…très haut placé. Très, très haut placé.

Avait-elle besoin de précisé son nom ?

- Tu m’aide à me débarrasser d’elle. En échange…

Elle lui dédia un sourire éclatant.

- Je ne te tranche pas la gorge.

(Muhahaha j'adore ce perso =)]

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

Finduilas fit mine de réfléchir mais son choix avait été vite fait.

"Je ne crois pas que je vais accepter ta demande...."

Il fit une courte pose, puis reprit.

"Je ne vois pas comment j'en tirerait profil.
De toute façon, tu n'arriverait pas à me tuer.
Mais il y a une chose qui m'intrigue.
Pourquoi voudrais-tu tuer une personne haut placé ?"

Il laissa la question flotter quelques instants, sombre et menacante, comme un nuage noir.

- Tu ne le crois pas ou tu en es sûr ?

Elle s’appuya contre un mur. Recala une mèche de cheveux derrière son oreille. Désinvolte. Provocatrice. Le message était clair : elle n’avait pas peur de lui. Mais ça, s’il possédait un minimum d’intelligence, il l’avait déjà compris.

- Tu ne te rends donc pas compte de ce que je te propose ? La gloire éternelle parmi les tiens…

N’arriverait pas à le tuer ? Elle rit. Mais n’en écouta pas moins la question qui suivit.

- Serais-tu curieux, général ? C’est un bien vilain défaut que voilà…

Air réprobateur.

- Je pourrais te répondre…Oui. Je pourrais. Mais une chose m’intrigue…

Elle avait prit une voix grave pour cette dernière phrase. Elle l’imitait. Le caricaturait, même.

- Pourquoi le ferais-je ?

Tsss…Quelque chose n’allait pas. Elle était moqueuse. C’était contraire à un de ses grands principes : ne montrer aucun sentiment. Aucun.
Le visage de la meurtrière se figea. Plus d’amusement, plus de nonchalance. Droite, elle redevenait louve aux aguets. Le danger pouvait venir de n’importe qui, n’importe quand.

- Tu me fais perdre mon temps, général. J’ai autre chose à faire que la conversation. Tu as de la chance que mon travail m’appel. Je m’occuperais de ton cas une autre fois.

Elle se glissa vers l’entrée de la ruelle.
Et lui tourna le dos.
Un sourire furtif traversa son regard. Un sourire glacé. Elle allait vite être fixée : S’il voulait se débarrasser d’elle, il attaquerait. Tant mieux.
Main sur le manche de son poignard, muscle tendu, elle l’attendait.

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

Finduilas ne prit pas le soin de répondre à la première question.
Et toutes les autres non plus d'ailleurs.
Non pas qu'il ne savait pas que répondre, non.
Mais que cette fille l'agaçait.
Pourquoi parler avec une vipère ?
Laisser tomber la conversation.
Passer à l'attaque ?
Non plus, ce serait deux fois plus long...
Et on n'a pas que sa à faire de courire après un louveteau.
Celebrian prit sa retraite.
Le général n'arrivait même plus à se souvenir de ce qu'elle avait dit vers la fin.
A quoi bon ?
Cette fille ne faisait que parler.
Il n'allait pas la poursuivre non.
Juste...
Vérifié quelque chose.
Il se transforma en petit chaton noir et se dirigea discrêtement derrière Celebrian, l'observant du toit, tout en restant comme invisible.

[J'avoue, j'avoue. J'y suis peut-être aller un peu fort. Y a pas de limite de ligne, j'espère ?^^
Et puis, c'est pas de ma faute si ce forum provoque chez moi un espèce de raz-marée d'inspiration...
Plus d'une page sur Word, quand même^^ *Toute fière*]

Pas d’attaque. Il n’essayait même pas de la retenir. Dommage. C’était presque trop facile.
De sa démarche silencieuse, elle quitta définitivement les lieux, gagnant un vieux porche désert. Profitant de l’absence de regard [du moins c’est ce qu’elle croyait], elle se métamorphosa en louve. Cette apparence était plus impressionnante que celle de la gamine de treize ans. Et, à Elemirë, mieux valait ne pas avoir l’air trop fragile. Bandit, voleur, trafiquant d’esclave [Ou même, dans son cas, assassin jaloux de la certaine réputation dont elle jouissait] ne faisait pas cas de la foule et attaquait n’importe quand.

Ce détail réglé, elle prit la route d’une rue plus [mais pas forcément mieux] fréquenté. Elle ne tarda pas à devoir dispenser grondement, et même parfois coup de crocs pour se frayer un passage dans la foule. Quoi que, face à un orc, mieux valait s’aplatir. Elle était souvent téméraire, mais pas suicidaire.

Elle avait prétendu avoir du travail. Ce n’était pas tout à fait vrai. Aucun nom de venait noircir la liste de ses futurs victimes. Les Satiris n’étaient pas forcément les meilleurs clients, car les assassins pullulaient parmi eux, et il n’était pas rare qu’ils règlent leur compte seul. C’est pourquoi elle avait établi ses quartiers [qui changeait néanmoins régulièrement] chez les Amarae.

Pas d’assassinat prévu, donc, ni de repérage à effectuer. Mais elle avait une visite à effectuer, chez une vieille connaissance.
Elle atteint rapidement le quartier marchand de la ville. Là se côtoyait boutique de magie noire et autres échoppes aux contenus douteux. Elle ne s’attarda pas devant les étales de filtres soit disant mortel et se glissa dans ce que l’on qualifiait alternativement de « taverne », « repaire d’assassin » où même de simple « armurerie ». En vérité, c’était un étrange mélange de ces trois appellations, et de bien d’autre encore.

Dans la pièce, l’atmosphère était lourde, enfumée. Sur le comptoir trônait une chope au contenu plus que douteux. Des étagères poussiéreuses étaient recouvertes d’armes diverses et de fioles aux étiquettes inquiétantes.
L’unique homme [En vérité, il n’avait rien d’humain. Sa peau noire trahissait son appartenance aux elfes du même nom] de la pièce inspectait ces dernières. Il ne jeta pas le moindre regard à la lupulcain, qui reprit forme humaine. Cela ne l’empêcha pas de lui adresser la parole.

- Celebriän. Cela faisait longtemps.

En guise de salut, elle lui envoya un regard mauvais.

- Et cela n’était pas pour me déplaire, Eltor. Crois-moi.

Il secoua la tête, toujours sans daigner tourner les yeux vers elle.

- Tssss…Qu’elle impolitesse. Tu ne perdras donc jamais tes mauvaises habitudes ? Sans doute que non…Un jeune chien que personne n’a jamais dressé sera toujours une sale bête…Mais dit moi, est-ce vrai que notre chère princesse t’a mit la main dessus et que tu n’a échapper à la corde que par un coup de chance ?

Elle n’eut pas le temps de répondre. Le maître des lieux, attiré par la conversation, fit son apparition. C’était un démon - petit, ailes de chauves-souries, six membres, le sourire édenté, la peau brunâtres.

- Tiens…Mais c’est notre jeune chien fou…

La jeune fille laissa échapper un grognement de mauvaise augure.

- Cesse donc, avec ce surnom. As-tu ce je t’ai commandé ?

- Oui, oui, bien sur…

Il sortit de sa besace un poignard élégant. Même Eltor laissa échapper un sifflement admiratif.

- Lame le bois noirs, vernis, tout droit venu du cœur Earfalàs, s’adaptant parfaitement à la main de son propriétaire…Lame empoisonné, rendu indestructible par un sortilège…La formule approprié récité, elle revient dans son fourreau, où qu’elle soit…Légère, équilibré, tranchant inaltérable…L’arme parfaite pour un grand assassin…Reste le problème du prix

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

[dit donc, joli post !]

Toujours en forme de chat, notre gentil général [Nouveau surnom ?] suivit discrêtement la jeune fille, qui se transforma en loup pour mieux passer.
Il eut d'abord peur que celle-ci le remarque, grâce à son flair, mais la population était devenue nombreuse et les odeurs s'étaient mélangées.

Concentré sur le chemin à prendre, Finduilas trotinait, sans regarder au dessus de lui.
C'est alors qu'il vit une ombre recouvrir l'endroit où il se tenait.
Très rapidement elle devint de plus en plus grosse.
Il leva vivement la tête et s'écarta d'un bond rapide en voyant un énorme pied s'abattre à l'endroit où il se tenait encore il y a quelques secondes.
Il eu de suite envie de mordre le talon de la chose qui avait faillit l'écraser mais se retint.
Sa aurait put attirer Célébrian.
Célébrian...
Mais où était-elle passée d'ailleurs ?
Il ne la voyait plus, son odeur était confondue.
Il se maudit lui même.
Il n'avait pas put la laisser filer !
Il feula une dernière fois puis s'élança vers la droite.

Il se retrouva vite fâce a un mur qu'il escalada grâce à la tête d'une personne qui lui cria dessus pendant plusieurs minutes.
Comme si il n'avait rien d'autre à faire que de se soucier de la tête de cet idiot et de ses méprisailles.
Sur les toits, on voyait beaucoup mieux.
Il bondit de toits en toits vers l'endroit où Celebrian aurait dut aller si elle avait été tout droit et repéra en passant une silhouette à sa droite.
Il s'approcha pour vérifier son hypothèse.
Oui, c'était bien Célébrian !
Il descendit silencieusement du toit sur lequel il était perché et se retransforma en humain.
Elle voyagait à travers les ruelles des marchants.
Sans s'attarder aux fioles présentées sur les étagères, le général fixait la jeune fille.
Cette fois il ne la perdrait plus.

*Qui vas-tu tuer aujourd'hui petite ?
Qu'elles sont tes relations ?
Essais-tu vraiment de tuer la princesse Elerinna ?*

Questions auquelles il avait espéré pouvoir répondre en pistant la jeune fille.

Alors qu'il avançait depuis environ deux minutes sans se faire remarquer, il trébucha.
Non, il n'avait pas trébuché.
On l'avait poussé.
Il se releva d'un bond pour voir qui avait osé le déranger.
Il vit alors trois gamins, d'environ dix ans, faire une tête éprouvant la peur.
A coup sur ils avaient voulu embêter quelqu'un, mais en voyant la carrure du général, ils avaient blemmit.

"On est désolés monsieur..."
"Oui, vraiment désolés"

renchérit le deuxième.
Mais la pitié n'était pas un sentiment du général.

"Ce ne sera pas long..."

Il poussa un soupir et enfonça son épée dans le coeur du premier, puis dans celui du deuxième, et enfin afficha un sourire et tua le dernier.
Il laissa son travail en plan, non sans regarder une denière fois l'expression de garçons terrifiés.
Il y avait peu être été un peu fort.
D'habitude, il ne tuait pas si faccilement.

Une main lui toucha l'épaule.
Sans réfléchir, il ressortit son épée et dépapita la personne qui avait osé l'intercepter.
Il se retourna.
Une vieille dame.
Celle qu'il avait vu vendre des potions à côté.
Aucun doute, il était trop stressé.
De plus, il voulait passer discrêt, tout le monde le regardait.
Quatre cadavres à côté de lui.
Peu importe.
Il n'y avait pas de temps à perdre à tous les démonter.
Il reprit sa route en courrant.

Le général rattrappa Celebrian, et la vit entrer dans une boutique.
Quallait-elle faire ?
Acheter un filtre d'amour ?
Idiot.
Il s'avança discrêtement et se transforma en chat.
Une fenêtre était ouverte.
Il écouta la conversation.

"Celebriän. Cela faisait longtemps."

La suite de la conversation s'avoua plutôt interessante.
Il prit en note le nom du vendeur.
Eltor.
Mais celui-ci lui apprit quelque chose de fondamental.
La princesse.
La corde.
Il fit rapidement le lien.
La personne qui devait être pendue.
C'était Celebrian !
Il avait sauvé cette fillette !
Ses pensées n'allèrent pas plus loin, car une autre personne fit son apparition.

"Tiens... Mais c'est notre jeune chien fou..."

Le général retenu le nom de jeune chien, il pourrait à tout moment le ressortir.

"Cesse donc, avec ce surnom. As-tu ce je t’ai commandé ?"

Une commande.
Mais quoi ?
La réponse vint facilement.

"Lame le bois noir, vernis, tout droit venu du cœur Earfalàs, s’adaptant
parfaitement à la main de son propriétaire…
Lame empoisonnée, rendu
indestructible par un sortilège…
La formule appropriée récitée, elle revient dans
son fourreau, où qu’elle soit…
Légère, équilibré, tranchante et inaltérable…
L’arme
parfaite pour un grand assassin…
Reste le problème du prix"

Hum...
Interessant.
Une telle arme était bien utile.
Il devrait peut être songer à passer par ici, un jour ou l'autre.
En venant plus discrêtement si possible...

"Reste le problème du prix..."

Notre jeune chien n'avait pas asser d'argent en sa posséssion pour s'offrir ce bijou ?
En tout cas, autant ne pas se montrer pour l'instant. On pourrait peut être en apprendre un peu plus ?
Et avec une telle arme dans les parages...

[Je te retourne le compliment^^]

Ah…Le prix. Bien sur. Elle s’y attendait. Elle avait de l’argent, certes. Mais elle connaissait le vendeur. Il en demanderait plus que quiconque pouvait offrire.

- Combien ?

- Dix milles pièces d’or.

Aïe. Elle s’y attendait, mais pas à autant. Un nouveau grondement lui échappa, arrachant un sourire au second assassin présent.
Le marchant lui lança un regard remplis de fausse pitié.

- Tu ne peux pas, petit chiot ? Je m’en doutait…Il y aurait bien autre chose, que tu pourras me donner, certes… Mais je doute que cela soit dans tes capacités…

Il jeta un regard complice à Eltor. Visiblement, lui et le meurtrier étaient de mèche.

- Vois-tu, mon frère fait partit de l’armée Satiris…Faisait serait plus exacte…Etant donné ses piètres compétences au combat, on l’avait relégué aux cuisines. Hors, l’autre soir, j’ai appris que l’homme qu’il devait servir n’avait pas apprécié qu’il soit en retard et que mon pauvre frère en avait perdu la tête…Au sens propre, bien sûr…

Il voulait sans doute qu’elle venge son frère. Assassiner un Satiris…Ca ne devrait pas être trop compliqué. Quoi que. Si il s’agissait d’un troll ou d’un géant, ce serait tout de suite plus délicat. Et s’il se faisait servir son repas, il était sans doute haut placé. Donc bon combattant, puisque qu’il fallait souvent jouer de l’épée pour garder son poste, chez les serviteurs de Satan.

- Le contrat est donc simple : tu me débarrasse de cet homme et le poignard est à toi.

Elle l’arrêta d’un geste de main.

- Cet homme. Son nom ?

Le démon dévoila ses dents jaunâtres en un sourire cruel.

- Il me semble qu’il se nomme…Finduilas.

Kélé les observa un instant, impassible.
Puis éclata de rire.
Les deux compères la fixèrent, interloqués. Visiblement, ils ne s’attendaient pas à une telle réaction. Le sourire plein de suffisance d’Eltor se tordit en une grimace.

- On voit que tu ne le connais pas, jeune chien. C’est le meilleur combattant de l’armée Satiris.

Il se pencha vers elle, ses yeux rouge luisant d’un éclat mauvais.

- Tu. N’as. Aucune. Chance.

Elle cessa de rire. Brutalement.
- Tu te trompe, chère confrère. Je le connais. Très bien, même.

Elle pivota vers le démon.

- J’accepte le contrat. A vrai dire, je l’ai signé avec moi-même depuis un moment déjà. Prend bien soin de mon poignard. Je viendrais vite le chercher.

Son sourire revenu, Eltor lui ébouriffa les cheveux. Sans affection. Plutôt comme on caresse une bête avant de l’envoyer à l’abattoir. Avec une pointe de regret, peut-être.

- Adieu, alors, jeune chien. Je ne dirais pas que j’ai été heureux de te connaître, ce serait mentir. Mais j’avoue être un peu déçut que tu n’ai jamais reconnut la supériorité de tes aînés. Tu es trop arrogante, gamine. C’est ça qui te perdra –qui t’a perdu même.

Sur ces mots, il se replongea dans l’observation des poisons, en choisissant plusieurs.
Kélé, silencieuse, sortit de l’échoppe. Avec, en secret, une certaine inquiétude.
Eltor avait-il dit vrai ? Etait-elle trop sur d’elle ? Ne devrait-elle pas être plus prudente ?
Cette mission serait-elle la dernière de sa courte vie ?

Nigre Nombre de messages : 118 Date d'inscription : 15/11/2007

[Oohhh... non... C'est repartit !
"Au sens propre bien sur"
lool... La on est bien ^^
le seul prob, c'est que si tu veux ta dague, tu dois me tuer, et ta pas le droit ^^]

Je te reretourne le compliment ^^

Dix mille pièces d'or.
Ce gars là était un escroc !
Il se promit de ne jamais acheter quelques choses ici ^^
En voyant la tête de la Lupulcain, il comprit de suite qu'elle n'avais pas une telle somme.
Le vendeur aussi d'ailleurs.

"Tu ne peux pas, petit chiot ?
Je m’en doutait…
Il y aurait bien autre chose, que tu pourras me donner,
certes…
Mais je doute que cela soit dans tes capacités…"

Finduilas sentit venir le coup monté.
On allait lui demander de tuer quelqu'un.
Quuelqu'un de très haut placé.
Elerinna ?
Satan ?
Le général rit interieurement.
Jamais elle ne pourrait le tuer.
Il était bien trop intelligent, bien trop fort.
Bien trop...

"Finduilas."

Le général faillit avoir une crise cardiaque.
Comment ses gens connaissaient-il son nom ?
L'avaient-ile repéré ?
Devait-il se montrer ?
Il se remémora les dernière paroles.
Dans ses pensées, ils n'avait plus fait attention à la conversation.
Une solution.
Quelques minutes en arrière.
Il devait être sur.
Le général prononça la formule interieurement.
Soudain, tout autour de lui s'arrêta.
Puis tout passa en vitesse rapide, dans le passé.
Le général remit le temps.
Cette technique lui coutait beaucoup d'énergie, il reprit son souffle, un peu bruyament, mais comme il était toujours en forme de chat, personne ne l'entendit.
Il l'écouta réciter son histoire de cuisine.
Mais oui !
Il se souvenait !
Ce bon à rien, transformé en cuisinier !
Evidemment qu'il lui avait décroché la tête des épaules !
Ce marchant n'avait pas l'air d'apprécier ce geste.
Finduilas les laissa continuer.
On demandait à Célébrian de le tuer.
C'était donc de lui qu'on parlait !

["Lool"

Aurait murmuré Finduilas en 2009]

Comment pouvaient-ils croirent qu'elle arriverait à le tuer ???
C'était idiot...
La tueuse rit.
Yavais rien de drole !

"On voit que tu ne le connais pas, jeune chien.
C’est le meilleur combattant de l’armée Satiris."

*Bien dit !*

Enfin quelqu'un qui le reconnaissait comme il était !
Après tout, il était le meilleur !
A part Satan évidemment ^^...

"Tu. N’as. Aucune. Chance."

Tout à fait !
Qu'est-ce que ce gars là était intelligent !
Pendant ce temps, la fillette prenait la grosse tête.
Très modeste cette fille.
Elle parlait comme si elle avait le pouvoir d'arriver à le toucher...
Qu'elle petite sotte.

"...Tu es trop arrogante, gamine..."

Tu es trop arrogante, gamine.
Exactement.
Celle là aussi, il la ressortirait...
La jeune fille sortit de la boutique, et Finduilas reprit sa chasse...

Désolé, avait un peu moins d'inspi ^^

[Moi de même, mon amie^^]

L’instant n’était pas au doute. Elle devait agire. Profitant de la relative absence de témoin, elle se métamorphosa à peine sortie dans la rue. Aussitôt, elle fut assaillit par la vague familière de sensation. Sons…odeurs.
Elle ne tarda pas à reconnaître l’une d’entre elle.
Une lueur mauvaise s’alluma dans le regard de la prédatrice.
Sa proie était passé par ici. Y était encore.

Il n’était certainement pas là par hasard. Donc, il l’avait suivit. Parfait…Puisqu’il aimait ça, elle allait faire durer le jeu.
Elle se mit à courir.

Courir, s’était vite dit. Elle trottait, plutôt. D’une longue foulée souple. Mais pas épuisante. A nouveau, elle se fraya un chemin dans la foule, sans encombre. Revenant sur ses pas, se glissant dans l’ombre d’un géant, rasant les murs, enchaînant boucle et détour. Imprégnant les lieux de son odeur. La traque se compliquait, pas vrai, général ?

Où l’emmener, maintenant ? Elle comptait bien lui faire visiter des endroits de la capitale qu’il ne connaissait sûrement pas. Il était trop haut placé pour ça. Il connaissait sans doute bien mieux les lieux d’entraînements que les bas-fonds de la ville.
Elle se souvint qu’un quartier, à l’est d’Elemirë, avait brûlé récemment. L’endroit idéal pour improviser une petite surprise à un vieil ami.

Mais pas avant d’avoir marcher un peu. Autant profiter de la promenade, non ?
Marchant droit devant elle, elle fit soudain un écart. Pénétrant dans une cabane à la porte entrebâillée. Habité par un unique coq à l’air hargneux. Qu’elle égorgea sans pitié, le déposant bien en vu sur la table. Signe destiné à son poursuivant, qui ne manquerait sûrement pas de s’engager dans l’abris, sans doute persuadé qu’elle y avait rendez-vous.
Prenant forme humaine, elle ressortit par une fenêtre de derrière, avant de redevenir animal.
Cette fois, elle prit sa direction finale.

L’endroit qu’elle voulait atteindre n’était pas trop loin. Elle ne tarda pas à évoluer entre les battisses calcinés. Cherchant du regard une habitation en pas trop mauvais état.
Elle finit par trouver. Une partie du toit n’existait plus, mais rien ne risquait se s’écrouler. Si on ne s’agitait pas trop à l’intérieur.
Ca promettait d’être intéressant.

Elle pénétra dans les ruines. Non sans avoir soigneusement vérifié que Finduilas n’était pas encore assez prêt pour la voir. Sans doute suivait-il encore son odeur sous une quelconque forme féline.
Si elle ne s’était pas trompé et qu’il la suivait bien.

Elle quitta une nouvelle fois son apparence de louve et s’accroupit. Le sol était couvert de suie. Du bout du doigt, elle traça dans la poussière noire six lettres, ce que même sa connaissance rudimentaire de l’écriture lui permettait.
« Ha. Ha. Ha. »

Puis elle se glissa sous ce qui avait du être une armoire, qui désormais était réduit à l’état de tas de planches.
Silencieuse. Invisible. Carnivore prêt à bondir sur sa proie.
Enfant en train de jouer une grosse farce à un adulte.
Décidément, elle cédait de plus en plus de place à ses sentiments.
Mais c’était tellement plus drôle de se moquer de sa victime avant de l’achever…

[Hahahahaha du sang et des tripes ! *SBAF*
C'est pas grave, moi non plus, pour l'inspi XD]